Je veux déposer plainte contre mon ancien employeur

Bonjour, Par ce courrier, je viens déposer plainte contre mon ancienne société parce que j’ai été victime d’acte délictueux auprès d’un salarié car je veux rétablir mes droits. Le 25 février 2020, j’avais reçu un courrier décision du refus d'allocation d'aide au retour à l'emploi, pour cause de démission. Embauché le 16 décembre 2019, en qualité de Réceptionniste polyvalent, pour une période d'essai concluante de 2 mois. Et pour être renouvelée pour une durée identique d'un commun accord. Deux (2) mois après, et le 15 février 2020, j'ai signé une lettre de prorogation de mon contrat pour une durée de 2 mois, et qui devrait se terminer le 15 avril 2020. J’avais démissionner de cette société suite à une incompatibilité avec un collègue, une injustice au niveau du planning du travail. En effet, l'un de mes collègues avait pris l'initiative seul de monter un planning de travail sans mon consentement et de l’envoyer au responsable (Directrice de d’exploitation) pour entériner. Nous sommes 3 réceptionnistes qui travaillent par roulement de 7 heures à 22 heures du lundi au dimanche avec un repos de 2 jours par semaine. Dans le nouveau planning proposé et approuvé entre les deux (2) autres collègues, ainsi que la directrice de l’exploitation, ils m'ont donné des nouveaux horaires de 16 heures à 23 heures et de 18 heures à 2 heures du matin. Alors que je n'ai pas de voiture, je n'ai que le transport en commun, comme moyen de déplacement et j’ai une (1) heure de route, du trajet entre la maison et le travail. Le collègue qui avait modifier les horaires, l’avait fait pour son intérêt, sa l’arrangeait pour son second job de taxi de nuit qu’il venait d’obtenir. Parce que selon lui, moi je devrais travailler que la nuit et lui laisser la plage horaire de la journée. J'ai solliciter qu'on fasse des modifications d'horaires et de jours entre collègues pour me permettre aussi de se rendre au service et de rentré à la maison sans difficultés. Personne n'a voulu m'écouter, pendant quasi une semaine de débats et échanges je ne pouvais plus accepter cette injustice. Ainsi nous avions fait appelle à la directrice d’exploitation de la société, qui a organisée une réunion avec nous et ne pouvait prendre une décision impartiale. Elle nous a demandée de s’entendre pendant 15 minutes, personnes n’avaient piper mot. Enfin, elle a dit de ne pas vouloir payer deux personnes au même poste pendant des mêmes heures du travail alors qu’elle ne voulait pas arranger le problème du plan horaire. En l’absence d’un tel aménagement et conformément aux dispositions de la convention collective applicable à l’entreprise, moi j’avais formuler mes vœux de quitter la société suite à cette indifférence et la directrice avait écrit la lettre, que j’ai signé par la suite. Elle n’a même pas respectée le délai de prévenance et ne m’a remis aucuns documents de fin de contrat. En vous remerciant de votre compréhension, je vous prie de croire, Monsieur, en l'assurance de ma considération distinguée.

Question posée le : 15/05/2020
É

Réponse de Équipe Ekie

Bonjour,

Nous vous remercions pour votre question.

Voici quelques premiers éléments d'informations juridiques.

En principe, la démission étant une rupture volontaire de contrat, elle n'est pas considérée comme légitime et ne donne pas droit au chômage.

Il existe toutefois des cas ouvrant droit au chômage en raison du caractère légitime de la démission :

Le déménagement

Si le salarié est amené à déménager dans un lieu ne permettant pas la poursuite de son activité. - Suivre son conjoint - Suivre son enfant handicapé lorsqu'il a été placé dans une structure spécialisée - Eloignement lié à des violences conjugales ....

La reprise d'activité

Si le salarié après un licenciement, une rupture conventionnelle ou la fin d'un CDD ne s'est pas inscrit à Pôle Emploi et a repris une activité professionnelle à laquelle il a mis fin 65 jours après son embauche.

Après avoir démissionné d'une entreprise pour en rejoindre une autre, si le salarié a travaillé pendant au moins 3 ans sur son ancien poste avant sa démission.

Le non-paiement du salaire

Il faudra justifier les salaires impayés par une ordonnance de référé du conseil des prud'hommes

Le service civique ou volontariat

Le salarié démissionne pour effectuer un contrat de service civique ou des contrats de volontariat de solidarité d'au moins une année continue.

Le départ pour projet professionnel

  • Créer ou reprendre une entreprise
  • Opter pour une formation qualifiante après avoir posé sa démission

N'hésitez pas à consulter notre guide pratique sur la démission légitime pour en savoir plus.

L'Equipe Avostart

Réponse du: 18/05/2020
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