<h2>Responsabilit&eacute; p&eacute;nale en France</h2>
<section>
  <div class="section definition">
    <p>Le Code p&eacute;nal pr&eacute;voit la<span class="highlight">&nbsp;<ng-transclude><span class="hl">responsabilit&eacute;&nbsp;</span></ng-transclude></span><span class="highlight">
        <ng-transclude><span class="hl">p&eacute;nale en son <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006417201/1994-03-01/" target="_blank" rel="noopener">article L.121-1</a> qui dispose que : "Nul n'est responsable p&eacute;nalement que de son propre fait".&nbsp;</span></ng-transclude>
      </span></p>
    <p>⚖️ Pour appr&eacute;hender une <a href="https://www.ekie.co/fiches-pratiques/contraventions-delits-crimes-comprendre-infraction-penale">infraction</a>, il faut pouvoir l'imputer &agrave; une personne d&eacute;termin&eacute;e. C'est-&agrave;-dire &eacute;tablir un<strong> lien de causalit&eacute; entre la personne poursuivie et les faits reproch&eacute;s</strong>. Autrement dit, la responsabilit&eacute; p&eacute;nale suppose la <strong>culpabilit&eacute;</strong> et <strong>l'imputabilit&eacute;</strong>.&nbsp;</p>
    <p>💡Une infraction peut &ecirc;tre tant une <a href="https://www.ekie.co/fiches-pratiques/les-5-classes-de-contravention-ce-quil-faut-savoir">contravention</a>&nbsp;de premi&egrave;re, <a href="https://www.ekie.co/fiches-pratiques/la-contravention-de-2e-classe-ce-quil-faut-savoir">deuxi&egrave;me</a>, <a href="https://www.ekie.co/fiches-pratiques/comprendre-la-contravention-de-3e-classe">troisi&egrave;me</a>, <a href="https://www.ekie.co/fiches-pratiques/comprendre-la-contravention-de-4e-classe">quatri&egrave;me</a> ou <a href="https://www.ekie.co/fiches-pratiques/la-contravention-de-5e-classe-ce-quil-faut-savoir">cinqui&egrave;me classe</a> qu'un d&eacute;lit ou un crime.&nbsp;</p>
    <h3>Principe de responsabilit&eacute; personnelle</h3>
    <p>En principe, la responsabilit&eacute; p&eacute;nale n'est possible qu'&agrave; l'encontre de celui ou de ceux qui ont <strong>personnellement commis</strong> l'infraction.&nbsp;</p>
    <p>❓<strong>Quelles cons&eacute;quences ?</strong> Le principe de responsabilit&eacute; personnelle implique plusieurs cons&eacute;quences :&nbsp;</p>
    <ul>
      <li>Il n'existe<strong> pas de responsabilit&eacute; de plein droit ni du fait d'autrui</strong>, en mati&egrave;re p&eacute;nale. Le d&eacute;c&egrave;s est, ainsi, une cause d'extinction de l'action publique.&nbsp;</li>
      <li>Il n'existe <strong>pas de responsabilit&eacute; p&eacute;nale collective</strong>.&nbsp;</li>
    </ul>
    <h3>Responsabilit&eacute; en cas de complicit&eacute;</h3>
    <p>La responsabilit&eacute; p&eacute;nale d'une personne peut &eacute;galement &ecirc;tre retenue dans le cadre de la <strong>complicit&eacute;</strong>.&nbsp;</p>
    <p>🛎 La participation par concertation, ou complicit&eacute;, peut en effet se d&eacute;finir comme le <strong>fait de s'entendre en vue de commettre une infraction</strong>.&nbsp;</p>
    <p><span style="font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; letter-spacing: 0px;">Aux termes de l'<a href="https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006417212/1994-03-01" target="_blank" rel="noopener">article 121-7 du Code p&eacute;nal</a>, deux conditions sont &agrave; r&eacute;unir pour pouvoir retenir la complicit&eacute; :&nbsp;</span></p>
    <ul>
      <li><span style="font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; letter-spacing: 0px;"><strong>Commission d'un fait principal punissable</strong> : qui doit &ecirc;tre une infraction.&nbsp;</span></li>
      <li><span style="font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; letter-spacing: 0px;"><strong>Acte de complicit&eacute;</strong> : qui se manifeste par l'<strong>apport d'une aide ou assistance </strong>&agrave; la commission de l'infraction ou par <strong>instigation</strong>. Cet acte de complicit&eacute; doit &ecirc;tre <strong>consomm&eacute;</strong>, <strong>positif</strong> et <strong>ant&eacute;rieur</strong> ou <strong>concomitant</strong> &agrave; l'infraction.&nbsp;</span></li>
    </ul>
    <p><span style="font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; letter-spacing: 0px;">💡<strong>&Agrave; noter </strong>: il n'y a pas complicit&eacute; punissable lorsqu'un individu provoque un tiers &agrave; commettre une infraction mais que celui-ci ne la commet ni ne la tente.&nbsp;</span></p>
    <p><span style="font-size: 0.9375rem; letter-spacing: 0px;">Enfin, le complice doit </span><strong style="font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, 'Segoe UI', Roboto, Oxygen, Ubuntu, Cantarell, 'Open Sans', 'Helvetica Neue', sans-serif; font-size: 0.9375rem; letter-spacing: 0px;">agir en connaissance de cause</strong><span style="font-size: 0.9375rem; letter-spacing: 0px;">, c'est-&agrave;-dire avoir conscience du fait infractionnel de l'auteur principal et de son propre r&ocirc;le.&nbsp;</span></p>
    <div class="page" title="Page 72">
      <div class="layoutArea">
        <h3 class="column">Responsabilit&eacute; des personnes morales</h3>
      </div>
    </div>
    <p>L'<a href="https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006417204" target="_blank" rel="noopener">article L.121-2 du Code p&eacute;nal</a> pr&eacute;voit la responsabilit&eacute; des personnes morales. C'est ce que l'on appelle la <strong>participation par repr&eacute;sentation</strong>.&nbsp;</p>
    <p>Ainsi, tous les groupements qui ont la personnalit&eacute; morale peuvent voir leur responsabilit&eacute; p&eacute;nale engag&eacute;e, qu'ils rel&egrave;vent du droit priv&eacute; ou du droit public (&agrave; l'exclusion de l'&Eacute;tat).&nbsp;</p>
    <p>📣 <strong>Deux conditions</strong> sont &agrave; remplir afin d'engager la responsabilit&eacute; des personnes morales :&nbsp;</p>
    <ul>
      <li><strong>Commission d'une infraction par un organe ou un repr&eacute;sentant </strong>de la personne morale ;&nbsp;</li>
      <li>Et infraction commise <strong>pour le compte de la personne morale</strong>.&nbsp;</li>
    </ul>
    <p>Afin d'entrer en voie de condamnation &agrave; l'encontre d'une personne morale, il faut pouvoir <strong>identifier la personne physique qui a commis les faits</strong>.&nbsp;</p>
    <p>⚠️ <strong>Attention</strong> : dans le cas de la commission d'une infraction dans l'int&eacute;r&ecirc;t exclusif de l'organe ou du repr&eacute;sentant, <strong>seule la responsabilit&eacute; de ce dernier peut &ecirc;tre engag&eacute;e</strong>.&nbsp;</p>
    <p>Le troisi&egrave;me alin&eacute;a de l'article 121-2 du Code p&eacute;nal dispose que : "<span>La responsabilit&eacute; p&eacute;nale des personnes morales n'exclut pas celle des personnes physiques auteurs ou complices des m&ecirc;mes faits". Cela implique que la <strong>responsabilit&eacute; p&eacute;nale des personnes morales peut se cumuler avec celle des personnes physiques</strong>.&nbsp;</span></p>
    <p><span><img src="https://www.datocms-assets.com/72546/1654619075-lawyers-in-an-office-4427422redi.jpg" width="377" height="252" title="responsabilite-dirigeant" alt="responsabilite-dirigeant" /></span></p>
  </div>
</section>
<h2>Responsabilit&eacute; p&eacute;nale du dirigeant&nbsp;</h2>
<p>Le dirirgeant d'entreprise peut voir sa responsabilit&eacute; engag&eacute;e, tant sur le plan priv&eacute; que professionnel.&nbsp;</p>
<p>⚠️ <strong>Attention</strong> : celui-ci est &eacute;galement p&eacute;nalement <strong>responsable des infractions que ses pr&eacute;pos&eacute;s commettent</strong>. N&eacute;anmoins, cela est possible que lorsque ceux-ci agissent <strong>dans l'exercice de leurs fonctions</strong>.&nbsp;</p>
<p>Deux conditions, relatives au pr&eacute;pos&eacute; et au chef d'entreprise, permettent de mettre en oeuvre cette responsabilit&eacute;.&nbsp;</p>
<ul>
  <li><strong>Commission de l'infraction par le pr&eacute;pos&eacute; du dirigeant </strong>: c'est-&agrave;-dire par un salari&eacute; de l'entreprise qui agit dans l'exercice de ses fonctions. L'infraction a donc n&eacute;cessairement un lien avec l'entreprise.</li>
  <li><strong>Le chef d'entreprise </strong>: est le dirigeant de droit au moment des faits. Sa responsabilit&eacute; se fonde sur l'id&eacute;e que l'<strong>employeur doit veiller &agrave; l'observation de la l&eacute;gislation par ses pr&eacute;pos&eacute;s</strong>.&nbsp;</li>
</ul>
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                        <p><em><strong>📣 </strong></em><strong>Bon &agrave; savoir</strong> : le dirigeant d'entreprise peut s'exon&eacute;rer dans deux situations. Il peut, en effet, d&eacute;montrer une <strong>d&eacute;l&eacute;gation de pouvoirs</strong> ou une <strong>faute de la victime</strong>.</p>
                        <p>↪️ <strong>D&eacute;l&eacute;gation de pouvoirs </strong>: dans un tel cas, si la preuve d'une d&eacute;l&eacute;gation est apport&eacute;e par le dirigeant, sa responsabilit&eacute; p&eacute;nale est automatiquement transf&eacute;r&eacute;e sur la personne du d&eacute;l&eacute;gu&eacute;.&nbsp;</p>
                        <p>Il n'y a, en effet, <strong>pas de cumul de responsabilit&eacute;s</strong> en raison des m&ecirc;mes manquements.</p>
                        <p>↪️ <strong>Faute de la victime</strong> : dans le cas des <a href="https://www.ekie.co/fiches-pratiques/accident-du-travail-tout-savoir">accidents du travail</a>, si la faute de la victime est la cause exclusive du dommage, le dirigeant peut s'exon&eacute;rer de sa responsabilit&eacute;.&nbsp;</p>
                        <div class="page" title="Page 69">
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                                    <h2>Irresponsabilit&eacute; p&eacute;nale&nbsp;</h2>
                                    <p>Dans certains cas, la loi interdit de retenir la responsabilit&eacute; p&eacute;nale d'une personne. Il existe, en effet, des <strong>causes objectives et subjectives d'<a href="https://www.ekie.co/fiches-pratiques/irresponsabilite-penale">irresponsabilit&eacute; p&eacute;nale</a></strong>.</p>
                                    <p>🔊 Tout d'abord, les <strong>causes objectives</strong> concernent divers cas :&nbsp;</p>
                                    <ul>
                                      <li>Ordre ou autorisation de la loi ou du r&egrave;glement&nbsp;</li>
                                      <li>Commandement de l'autorit&eacute; l&eacute;gitime</li>
                                      <li>L&eacute;gitime d&eacute;fense</li>
                                      <li>&Eacute;tat de n&eacute;cessit&eacute;</li>
                                      <li>Lanceurs d'alertes</li>
                                    </ul>
                                    <p>🔊 De plus, les <strong>causes subjectives</strong>, quant &agrave; elles, s'appliquent en cas de :&nbsp;</p>
                                    <ul>
                                      <li>Abolition ou alt&eacute;ration du discernement r&eacute;sultant d'un trouble mental&nbsp;</li>
                                      <li>Contrainte</li>
                                      <li>Erreur sur le droit&nbsp;</li>
                                      <li>Ou enfin la minorit&eacute;.&nbsp;</li>
                                    </ul>
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Responsabilité pénale : on vous explique ce que c'est

<p>Madame, </p>

<p>Nous comprenons que votre fils s&#39;apprête à être jugé dans le cadre d&#39;un procès où il est impliqué dans une bagarre. 
Vous vous interrogez sur le fait de savoir si votre fils sera jugé en qualité de majeur ou de mineur, d&#39;une part, et de savoir si c&#39;est le père de l&#39;enfant qui sera responsable civilement, d&#39;autre part. </p>

<p>Juridiquement, le Code pénal et le Code de procédure pénale prévoient que des faits commis en qualité de mineur, seront jugés selon les peines prévues pour les mineurs. </p>

<p>En l&#39;espèce, quand bien même votre fils soit majeur pendant le jugement, les peines seront calculées comme s&#39;il était mineur. </p>

<p>Sur la responsabilité du père : </p>

<p>Car votre enfant vivait chez le père au moment des faits et une décision de justice préalable détermine la responsabilité du père, c&#39;est au père dont revient la responsabilité civile des faits de l&#39;enfant. </p>

<p>Ainsi, votre fils sera jugé comme un mineur, et le père sera responsable civilement. Ainsi, votre présence n&#39;est pas obligatoire bien que recommandée. </p>

<p>Nous nous tenons à votre entière disposition pour vous accompagner dans vos démarches,</p>


Bonjours mon fils va être jugé pour des dommage et intérêts par la partiz adverse pour une bagarre commise en 2017 entre mineurs .Aujourd hui il est majeurs est qu il va être jugé en tant que mineur ou majeur?dois je être présente ou son père car au moment des faits mon fils vivait chez son père. Donc civilement c est son père si jvai bien compris qui sera remis en cause .?cordialement

Responsabilité des parents en cas de violence commise par son fils mineur

<p>Madame, Monsieur, </p>

<p>Nous comprenons que la personne mise en cause est responsable de faits de violence à l&#39;égard d&#39;un majeur avec usage d&#39;arme blanche par destination. Aucun ITT n&#39;est à déplorer chez la victime. </p>

<p>Juridiquement, il semblerait que l&#39;auteur soit responsable de faits de violences simples, soumis au régime contraventionnelle. Une peine de 1500 euros d&#39;amende est susceptible d&#39;intervenir. Si des circonstances aggravantes sont effectivement retenus : ivresse, minorité de la victime, ces faits deviennent aggravés et sont susceptibles de peines plus lourdes. </p>

<p>Il est délicat d&#39;estimer la peine encourue, pour autant, les peines avancés par les services de police sont absolument erronés. </p>

<p>Nous nous tenons à votre entière disposition pour vous accompagner dans vos démarches,</p>


Bonjour, 

L'affaire pour laquelle je vous écrit et pour une autre personne mais je souhaiterais avoir quelques informations si cela est possible.

Je souhaiterais savoir ce que la personne peut encourir pour une attaque volontaire à l'arme blanche (un verre).
Les faits se sont dérouler dans un bar restaurant fermé au public lorsque que ceci c'est passé.

Une plainte à été déposé contre lui mais la personne qui a déposé celle-ci l'a fait principalement pour ne pas avoir de problème au niveau de son établissement.
La plainte à été retiré 1 semaine après.
La victime n'a eu qu'une petite coupure sous l’œil qui n'a engendrer aucun arrêt maladie, de plus la victime n'a pas demander précisément de dommage et intérêts.
Les autres personnes qui étés présentes n'ont ni été blessées ni portées plainte.
(L'agresseur lui à eu les tendons de la main coupés, il a subit une opération et doit faire de la rééducation).

Je souhaiterais savoir ce qui l'encoure car lors de l'audition à la gendarmerie on lui a dit qu'il encourait jusqu'à 7 ans de prison et de grosse amende.

Sauf qu'il n'y a eu aucunes blessures engendrant un arrêt maladie de la victime.
Et que aucune autre personne n'a rien eu... mis appart l'auteur de l'acte.
(PS: L'agresseur à eu ce geste pour des raisons bien précises).

Le dossier va passer par le procureur prochainement et je souhaitais savoir si vous aviez une idée de ce qui pourrait être prononcé.

Merci d'avance.

Cordialement.

Conséquences d'une attaque à l'arme blanche dans un restaurant (fermé au public)

<p>Monsieur, </p>

<p>En l’espèce, cinq ans après avoir cessé vos fonctions, l’un de vos anciens collègues collaborateurs est venue vous saluer afin d’entamer une discussion sur la voie publique. A la suite de cela et en raison d’un conflit antérieur lié à votre ancienne activité (que vous qualifiez de situation de harcèlement), vous avez pris la décision dans un premier temps de projeter de la neige sur cette personne puis de l’agresser physiquement. </p>

<p>En principe, les atteintes à la personne désignent toutes les formes d’infractions qui ont pour motivation ou pour effet de porter atteinte à l’intégrité physique ou psychologique d’autrui. Lesdites infractions se trouvent prévues par le Code pénal aux articles 222-7 à 222-16-3. Il est nécessaire de distinguer différentes catégories d’infractions de violence selon la gravité du résultat du comportement litigieux.   Nous évoquerons ici les violences n’ayant entraîné aucune ITT (incapacité temporaire de travail) et celles ayant engendré une ITT inférieure ou égale à 8 jours. 
    Dans la première hypothèse, ce sont des violences dites légères, elles sont incriminées au sein de la partie réglementaire du Code pénal à l’article R624-1. S’agissant de simples infractions dites de police, elles supposent une atteinte physique à l’intégrité d’autrui en dehors de toute incapacité temporaire de travail. Dans ce cadre la personne coupable des coups pourra faire l’objet d’une condamnation par le tribunal de police, au versement d’une amende de 4ème classe conformément aux dispositions prévues au quatrième alinéa de l’article 131-13, soit 750 euros maximum.
    Dans la seconde hypothèse, l’acte de violence doit avoir causé une ITT d’une durée inférieure ou égale à 8 jours. La notion d’ITT doit s’apprécier au regard de la durée en nombre de jours de la perte d’autonomie dans la réalisation les gestes élémentaires de la vie. Elle doit obligatoirement figurer sur le certificat de coups et blessures que le médecin pourra être amené à établir en cas de consultation après l’agression. Dans ce cas, il s&#39;agit de violences volontaires qui, en l&#39;absence de circonstances aggravantes, sont punies d’une amende prévue par le cinquième alinéa de l&#39;article 131-13, soit 1 500 €, montant qui peut être porté à 3 000 € en cas de récidive.</p>

<p>En conséquence, l’agression que vous avez commis semble entrer dans le champ des contraventions, en raison des circonstances de l’acte, et à priori, de l’absence de circonstances aggravantes. Vous pourrez être tenu d’une peine contraventionnelle de quatrième ou de cinquième classes selon l’existence ou non, d’une interruption temporaire de travail inférieur ou égale à 8 jours. D&#39;autre part, si votre ancien collègue porte plainte contre vous, vous aurez à exposer votre version des faits aux forces de l&#39;ordre. Il vous sera alors possible d&#39;expliquer les raisons vous ayant poussé à agir de cette manière mais cela demeure, à priori, toujours relever du domaine contraventionnel. </p>

<p>Merci, bien à vous.</p>


Bonjour.

J'ai agressé une personne que je connais, cette personne m'a fait du harcèlement dans mon ancienne entreprise ( j'étais élu syndical et la direction n'a jamais voulus rien faire car ça les arrangés) ou nous avons travaillés.
J'ai quitté depuis 5 ans cette entreprise, j'ai lui en est toujours tenu rancoeur.
Je l'aperçois mais je continue mon chemin, car je veux l'éviter, il fini par me dépasser et me dit bonjour, je ne répond pas , il ce retourne est me dit hé salut ça va (de façon ironique et un petit sourire en coin), je ne me contrôle plus, une immense colère monte d'un coup en moi, je revois des moments ou il m'a fait souffrir.
je m'arrête, il continue à avancer, je ramasse une boule de neige fait par le chasse neige avant même que je la lance il baisse la tête pour éviter et en même temps lui lance dessus, elle lui tombe dans le cou.
Je sui tellement en colère que je ne tien plus lui fonce dessus sans réfléchit, nous tombons et quand  je me relève, je vois son visage et toujours ce sourire, je ne me contrôle toujours pas et la je l'assène de coup de poing au visage. 
Je me relève et lui dit que " ces pour tout ce que tu ma fait subir", la je reprend ma route toujours très en colère.

Sachant qu'il va m'identifier sans aucuns problème, car il va porté plainte, qu'il n'y aucun témoin.

Que faut il que je fasse?

Merci

Quelles conséquences en cas d'agression de l'un de mes anciens collègues?

<p>Madame, Monsieur, </p>

<p>Vous avez été agressé et subissez 30 jours d&#39;ITT, suite à une plainte, l&#39;agresseur n&#39;a été condamné qu&#39;à un rappel à la loi. Vous souhaitez faire appel de la décision et souhaitez connaître les délais de saisine. </p>

<p>Juridiquement, le procureur de la République se saisit lui-même pour faire appel de la décision. En revanche, vous pouvez vous même faire appel de la décision pénale rendue en première instance. Vous disposez donc d&#39;un délai de 10 jours. </p>

<p>Nous nous tenons à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches,</p>


Bonjour,

J'ai ete agressée physiquement il y a 6 semaines. Ma plainte a aboutit a un rappel a l'ordre. J'ai 30 jours d'itt.
De combien de temps est ce que je dispose pour saisir le procureur de la république s'il vous plait ?

Cordialement

Agression : Quel est le délai pour saisir le procureur ?

<p>Chère Madame, </p>

<p>Vous souhaitez savoir si vous pouvez être remboursée des dépenses auxquelles vous avez dû faire face suite à votre agression, à savoir les frais de transport et le prix des séances de kiné. </p>

<p>Tous les postes de préjudices corporels issues de la nomenclature DINTILHAC sont indemnisables suite à une agression. Plus précisément, dans votre cas, vous avez droit à la réparation de vos préjudices patrimoniaux temporaires, à savoir les dépenses de santé actuelles (DSA) et les frais divers (FD) parmi lesquels peuvent figurer les frais de Uber. </p>

<p>Vous pouvez saisir la CIVI (Commission d’Indemnisation des Victimes d’Infractions) pour demander la réparation de vos préjudices. </p>

<p>Sous réserve de plus d’éléments de votre part, voici ce que je vous conseille de faire. </p>

<p>Très cordialement,</p>


Bonjour,

j'ai été agressée physiquement il y a 8 jours. J'aurais besoin de séances de kiné ou d'osthéo. 
Est ce à moi de payer tout cela ?
Pour aller porter plainte, pour aller récupérer ma réquisition judiciaire, pour la confrontation etc etc.... j'ai dû à chaque fois prendre le Uber.
Puis je demander à être remboursée car je suis en béquilles.
Merci

Remboursement : frais de séances de kinésithérapeute et déplacements Uber.

<p>Bonjour, d&#39;après votre question, j&#39;en déduis que vous avez été victime d&#39;une agression. A la suite de celle-ci, vous avez été transportée par le Samu à l&#39;hôpital le plus proche , je suppose. Le médecin qui vous a examinée a rédigé un certificat médical  qui fait état des blessures constatées et qui entraînent une ITT. Bien entendu, ce certificat médical est un document que vous pourrez utiliser devant un Tribunal Correctionnel si vous décidez de porter plainte contre votre agresseur. J&#39;espère avoir répondu à votre question.
VBD.</p>


Bonjour,

J'ai été agressée physiquement et tout de suite conduite à l'hôpital par le SAMU où un médecin m'a délivré un ITT.
Cet ITT vaut -il celui de l'IMJ ou la gendarmerie doit -elle quand même me donner un rv à l'IMJ pour un autre ITT ( sachant que j'ai porté plainte) ?

Cordialement.

Une ITT délivrée par un hôpital vaut-elle celle d'un Institut médico-judiciaire?

<p>Bonjour, 
C&#39;est au Procureur de la République de décider de l&#39;opportunité des poursuites. Ainsi, si la plainte est déposée, le policier ne peut en principe donner suite lui même à l&#39;orientation de la plainte. Si la plainte n&#39;a pas été enregistrée, dans ce cas, je vous conseille de vous tourner vers un avocat qui rédigera la plainte et la déposera. 
Votre bien dévoué,</p>


Bonjour,

J'ai été agressée physiquement sur le quai du RER mardi 22 septembre au soir par une collègue de travail qui m'a suivi du travail jusqu'au RER. J'ai été conduite par le Samu a l'hôpital qui m'a donné un itt. J'ai porté plainte le lendemain mais l'inspecteur semble ne pas vouloir donné suite à ma plainte car dit-il : Vous étiez déjà en conflit depuis 15 jours sur votre lieu de travail, cela ne regarde pas la police. Je mets votre dossier en pause et vous rappelle la semaine prochaine". A t il le droit de ne pas donner suite à ma plainte ? S'il refuse de me faire passer par l'imi, le certificat Pitt établit par l'hôpital a t-il quand même de la valeur ? Cordialement

J'ai été agressé, mais l'inspecteur refuse ma plainte

<p>Bonjour,</p>

<p>Merci pour votre question </p>

<p>En cas d&#39;agression physique, il convient de porter plainte contre l&#39;auteur au commissariat ou à la gendarmerie et se constituer partie civile.  </p>

<p>Lorsque l&#39;expulsion est prononcée par un huissier, il sera compliqué de la contester. </p>

<p>Pour obtenir plus d&#39;assistance dans vos démarches, n&#39;hésitez pas à contacter notre service client au xx.xx.xx.xx.xx.</p>

<p>L&#39;équipe Avostart</p>


Bonjour maître 
Dans le cadre d'une procédure d'expulsion, est ce que les agressions physiques  du gardien  d’immeuble  et le menaces a plusieurs reprises d'un locataire constitue des menaces pour demander l'annulation de l'expulsion  au tribunal , je n'ai pas trouvé de précisions sur( les menaces)

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