Nouveau jugement du JAF - Comment sécuriser la garde de mon fils père violent ?

Je suis repassée devant le JAF pour la garde de mon fils âgé de deux ans. Je suis séparée du père depuis mon 4ème mois de grossesse car il buvait (toujours d actualité). Jusqu'à présent il avait mon fils le samedi de 11h à 17h. Maintenant il a fait une demande un week-end 1, 3, 5 et vacances scolaires plus fête des pères. A savoir que Mr est RSA, a fait de la prison pour tentative de meurtre transformée en violence aggravée . Notre fils qui est très épanoui , va voir les gens avec plaisir, mais quant il voit son père il pleure en disant "non papa non non veut pas papa", ou pleure en reconnaissant le lieu d'habitation de son père lorsque j’emmène on le dépose. Mon fils qui raconte toujours tout ce qu'il fait occulte complètement la journée passée avec son père , à savoir que jamais je ne parle mal de ce dernier. Le jour du jugement la juge n avait pas mon dossier ( j’ignore pourquoi) alors que la partie adverse l’avait reçu . La juge donnait raison sur tout au père de mon fils sans connaître les arguments de mon avocat. Le jugement sera rendu le 4 septembre. Que me conseillez vous. Je ne veux pas couper les liens père fils. Mais ce dernier boit toujours, difficile de le prouver si ce n est par des attestations, peut se montrer violent (mon beau père à d’ailleurs fait une main courante pour ce fait), il ne travaille pas, n'a pas de chambre pour l’enfant mais surtout l’enfant est très malheureux de voir son père comme une peur. La juge à carrément pris son parti, je veux agir dans le bien de notre enfant mais là, le laisser avec son père les unités, me semble grave pour Le petit . A savoir je travaille dans une mairie comme responsable technique, je suis propriétaire, mon fils a sa chambre et n’à toujours vécu qu'avec moi . Ps J’ai du payé une partie de l’aide juridictionnelle de Monsieur alors que je ne gagne que 1850 euros et que j ai des charges, lui me verse 100 euros par mois . Merci de me conseiller Cordialement

É

Réponse de Équipe Ekie

Bonjour,

Merci pour votre question.

Tout d'abord, il semble important que les parents disposent d'un délai d'un mois pour interjeter appel d'une décision du JAF.

Ensuite, le JAF consacre une place importante à l'intérêt de l'enfant. Par ailleurs, le droit de visite et d'hébergement ne peut être retiré que pour des motifs graves : violence, alcoolisme, risque d’enlèvement. Celui qui demande au JAF que le droit de visite soit enlevé à l'autre parent doit apporter des preuves appuyant sa demande (constat d'huissier, certificat médical, etc.). Il n'est donc pas surprenant qu'un JAF ne soutienne pas une telle demande lorsqu'il n'a pas reçu le dossier du demandeur.

N'hésitez à contacter notre service client au xx.xx.xx.xx.xx. pour obtenir plus d'assistance dans vos démarches et recours.

L'équipe Avostart

Réponse du: 03/08/2020
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